Quand survient la fragmentation...
Au fur et à mesure de son utilisation, le disque dur est touché par un effet de « fragmentation » qui réduit ses performances originales. La fragmentation se traduit par le fait que les clusters occupés par les fichiers ne sont plus « classés » de façon continue sur le disque, mais sont éparpillés sur le disque, suite à plusieurs manipulations (suppressions et copies de fichiers, plantages intempestifs...).
Cet éparpillement oblige les têtes de lecture à se balader sur des pistes et des secteurs très variés et, parfois, très distants les uns des autres. Au contraire, lorsque les clusters propres à un fichier sont ordonnés de façon continue, les mouvements de la tête sont beaucoup plus rares et moins longs à effectuer.
Certains systèmes de fichiers montrent une plus grande susceptibilité à la fragmentation que d'autres.
Le FAT, par exemple, se fragmente assez rapidement. Des systèmes de fichiers plus évolués, comme NTFS ou Ext2, résistent beaucoup plus à la fragmentation tant que l'espace disque libre reste suffisamment élevé. Le cas Linux est un peu à part, car la façon dont ce système d'exploitation agence les données est différente de ce qui existe sous Windows. Là où ce dernier va utiliser les premiers espaces vides, quitte à assigner un fichier à plusieurs blocs distants, Linux va trouver, parmi les espaces libres de votre disque dur, celui qui serait assez grand pour accueillir l'ensemble de votre fichier. Ce fonctionnement rend quasiment inexistant le phénomène de fragmentation, pour peu qu'il reste assez d'espace libre sur votre disque.
Cet éparpillement oblige les têtes de lecture à se balader sur des pistes et des secteurs très variés et, parfois, très distants les uns des autres. Au contraire, lorsque les clusters propres à un fichier sont ordonnés de façon continue, les mouvements de la tête sont beaucoup plus rares et moins longs à effectuer.
Certains systèmes de fichiers montrent une plus grande susceptibilité à la fragmentation que d'autres.
Le FAT, par exemple, se fragmente assez rapidement. Des systèmes de fichiers plus évolués, comme NTFS ou Ext2, résistent beaucoup plus à la fragmentation tant que l'espace disque libre reste suffisamment élevé. Le cas Linux est un peu à part, car la façon dont ce système d'exploitation agence les données est différente de ce qui existe sous Windows. Là où ce dernier va utiliser les premiers espaces vides, quitte à assigner un fichier à plusieurs blocs distants, Linux va trouver, parmi les espaces libres de votre disque dur, celui qui serait assez grand pour accueillir l'ensemble de votre fichier. Ce fonctionnement rend quasiment inexistant le phénomène de fragmentation, pour peu qu'il reste assez d'espace libre sur votre disque.
Quand survient la fragmentation...
Reviewed by NABIL
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20:34
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Super , simple et concis.....
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